laid caillé
une écaille de pensée caille
le lait qui couvre mes envies
ce n’est plus la gorge nouée que je crie
ni avec les poings serrés que j’avance
sur un sable humide.
L’ombre de la pluie cache chaque pas sec
un jour plus qu’une morsure saura m’écouter
plus qu’un pincement pour semer
une vie
de voile, de vague et de petite plante que l’on posera
sur le rebord d’une fenêtre sans vitres.
Epilogue I:
pas tous les courants d’air font mal à la gorge
Epilogue II:
une conjonctivite ne s’attrape pas uniquement dans un wagon climatisé