changement d’écorce
Les murs sont dépeints
les couleurs sont parties.
Il y a le reflet d’un miroir
Derrière toi.
Alors j’encadre
tous les portraits tirés
par un cheveux
Et j’irrite
Mes doigts secs
aussi secs que le mur
Et froids
Comme quand on se colle la joue
pour entendre le gros oeuf
De l’autre côté
La chaleur est à mourir
Alors je perce
une couche de plâtre
Avec ma dent sciée
En deux de ne plus te voir.
Epilogue:
(Dehors je suis muette mais dedans ça me fait l’effet d’une craie sur un tableau)