sans titre
J’écris une première page pour toi,
pour que l’angoisse
de la blancheur
se tâche
Dans mes mots
pressés à nouveau
dans tes bras pansés
de nos blessures.
Comme si toi et moi
Nous n’avions vraiment plus
peur
Des ponctuations
qui ne feront que dessiner
un court silence
Entre ces phrases qui nous caressent
Et ces lignes qui nous dessinent
Une langue à nous
que seules nos dents nues
sauront écouter.